La Huitième fille - Terry Pratchett


Titre V.O.: Equal rites
Editeur: Pocket
Année d'édition V.O.: 1987
Genre: fantasy, humoristique
222 pages

Quatrième de couverture:
Sentant venir sa mort prochaine, le mage Tambour Bilette organise la transmission de ses pouvoirs, de son bourdon, de son fonds de commerce. Nous sommes sur le Disque-Monde. La succession s'y effectue de huitième fils en huitième fils. Logique. Ainsi opère le mage. Puis il meurt. Or, il apparaît que le huitième fils est cette fois... une fille. Stupeur, désarroi, confusion : jamais on n'a vu pareille incongruité. Trop tard, la transmission s'est accomplie au profit de la petite Eskarina...

Ma chronique :
Honnêtement, j'hésitais à chroniquer ce roman. Si je commence à chroniquer tous les tomes du Disque-Monde j'en ai pas fini! Et puis je me suis dis flûte ! (enfin presque, un truc de ce goût là quoi) C'est Pratchett, c'est bon et c'est même encore d'actualité. Alors go !

Esk, de par son destin, est vouée à être mage, métier alors réservé aux hommes. Mais elle n'en démord pas et se battra pour devenir mage femme parmi les hommes. Après tout, pourquoi pas elle? Elle a le pouvoir de la magie, le bourdon, manque plus que la formation de l'Université Invisible.

Alors, en plus de simplement dire ce que je pense de ce roman, j'aimerais en profiter pour faire un petit coup de gueule.
Il a réveillé quelque chose en moi. Il m'a rappelé comme certaines femmes (et hommes, ça marche aussi) on du mal à s'imposer dans leur métier car il reste encore de nos jours considéré pour le sexe opposé. Bien que les choses évoluent, il faut que ça cesse.
Je me suis alors dis que c'est le genre de roman que les profs pourraient faire lire dès le collège. Ce roman serait alors un coup double : la cause des femmes et la découverte de la fantasy. Parce que je ne sais pas vous, mais moi j'ai découvert la fantasy (et même la science-fiction d'ailleurs) super tard. Ce n'était pas ce que ma mère lisait et à l'école on nous rabâchait que la bonne littérature c'était le classique, la poésie ou le contemporain. Je vomi Stendhal et Sartre par les narines. Ils sont bien gentils, mais faut admettre que c'est pas l'éclate tous les jours. J'ai terminé très peu de livres "scolaires". :-(

Voilà, hors ce coup de gueule, j'aimerais quand même rappeler que ce roman est une petite perle à mettre entre de nombreuses mains.
Vive les mages, vive les sorcières (et sorciers, pour peu qu'il y en ait) et vive les gens tels qu'ils sont.
(Et vive l'imaginaire dans son ensemble, bordel.)


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Sur ce, je vais aussi en profiter pour vous fêter une bonne année un peu à la bourre (passer du jeudi au vendredi ne m'a jamais vraiment excité à vrai dire).

Et à bientôt pour les plus que 2 chroniques de retard ! Hehe
(Il faut savoir prendre son temps ;-) )

Quelques pages cornées


pages 128-129

"Pour la première fois de sa vie, Mémé se demanda si tous ces livres dont on faisait grand cas depuis quelque temps ne renfermeraient pas des renseignements important; elle était pourtant opposée aux livre pour des raisons strictement morales, depuis qu'elle avait appris que beaucoup de leurs auteurs étaient mort et que, par conséquent, les lire ne valait pas mieux que se livrer à la nécromancie. Parler avec les morts faisaient partie des nombreuses choses que Mémé désapprouvait dans l'infinie variété de l'univers; à ce qu'on disait, ils avaient bien assez de leurs propres soucis, les morts."




Note perso : Pratchett était-il un admirateur de Proust?



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