Antéchrista - Amélie Nothomb


Editeur: Le livre de poche
Année d'édition V.O.: 2003
Genre: contemporain
151 pages

Quatrième de couverture:
Avoir pour amie la fille la plus admirée de la fac, belle, séduisante, brillante, enjouée, audacieuse ? Lorsque Christa se tourne vers elle, la timide et solitaire Blanche n'en revient pas de ce bonheur presque écrasant.

Elle n'hésite pas à tout lui donner, et elle commence par l'installer chez elle pour lui épargner de longs trajets en train. Blanche va très vite comprendre dans quel piège redoutable elle est tombée. Car sa nouvelle amie se révèle une inquiétante manipulatrice qui a besoin de s'affirmer en torturant une victime. Au point que Blanche sera amenée à choisir : se laisser anéantir, ou se défendre.
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Alors voilà, je ne vais pas vous mentir. J'ai eu du mal à le lire.
Mais n'allez pas croire qu'il est mauvais, bien au contraire. Du pur Amélie Nothomb : simple, concis et efficace. J'ai l'impression de me répéter à chaque fois mais j'aime sa capacité à écrire un roman assez complet en seulement 150 pages. Elle va à l'essentiel et ça marche.

J'ai eu du mal, c'est juste qu'elle m'a donné des frissons dans le dos et j'ai même eu parfois un peu de mal à m'endormir le soir. C'est pas du tout de l'horreur, juste du contemporain. Mais voilà, c'est de la manipulation et de la torture mentale entre étudiants de fac.

Blanche est la victime de Christa et personne ne prend son parti de constater que sa nouvelle "amie" est une manipulatrice. Ses parents l'admirent, boivent ses paroles. C'est un supplice pour Blanche qui doit passer à l'action.

C'est, comme beaucoup de romans d'A.N. à mes yeux, un bon petit livre à lire entre deux pavés. Sauf que cette fois-ci ça ne détend pas. Je le recommande chaudement, malgré tout ce que j'ai pu dire dessus, il est bon et se lit vite (150 pages quoi) ;-)


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A bientôt !

Quelques pages cornées


A quelques pages de la fin

"Jamais je ne lus autant qu'en cette période : je dévorais, tant pour compenser les carences passées que pour affronter la crise imminente. Ceux qui croient que lire est une fuite sont à l'opposé de la vérité : lire, c'est être mis en présence du réel dans son état le plus concentré - ce qui, bizarrement, est moins effrayant que d'avoir affaire à ses perpétuelles dilutions."


"Ce fut un été étrange. La chaleur bruxelloise était d'une laideur comique, je fermai définitivement les volets : je m'installai dans l'obscurité et le silence. Je devins une endive."

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