Soleil vert - Harry Harrison

Titre V.O.: Make room ! Make room !
Editeur: Pocket / J'ai Lu
Année d'édition V.O.: 1966
Genre: science fiction
191 pages

Quatrième de couverture :
New York — Août 1999. Au milieu d'une population de trente-cinq millions d'hommes qui a retrouvé les Fléaux et les Grandes Peurs du Moyen Age, un jeune policier, Andrew Rusch, recherche l'auteur du meurtre de Mike O'Brien, un des gros bonnets du marché noir. Mais pourquoi poursuivre un criminel quand on sait que la victime méritait mille fois la mort ? Comment faire respecter la « loi et l'ordre » quand on est soi-même talonné par la solitude, l'angoisse et le désespoir ? Au cours d'une enquête mouvementée, alors qu'à la veille de l'an 2000 la ville est infestée par les Prophètes du Malheur, Andrew Rusch va découvrir sur quoi se fonde la Puissance des Maîtres du Futur.

Ma chronique:
   Voilà. Ca y est. J'écris ma chronique.
   J'ai terminé ce livre il y a un mois, mais je ne savais pas tellement quoi écrire. Ou plutôt comment l'écrire.
   Ce roman est un classique de science fiction. On me l'a toujours décrit comme tel. Au début, j'étais un peu perplexe, j'ai pas trop compris. J'ai surtout vu le côté policier avec le meurtre du Gros Mike. Et y'a pas, les policiers ça me saoule à lire. Et puis, cet évènement débouche sur une autre description du quotidien des new-yorkais de Harry Harrison.
   Voilà le contexte: publié en 1966 pour la première fois, l'action se déroule en 1999 (il y a déjà 16 ans!) dans un New York de 35 millions d'habitants (pour info: aujourd'hui on en compte environ 8.4 millions "seulement"). Les gens crèvent la dalle, se nourrissent de crackers (la malnutrition et les maladies engendrées ne sont plus "réservées" au continent africain selon H.H.) et font la queue avec leur jerrican pour avoir quelques litres d'eau quotidiens.
   Quand on sait ça, le côté dystopique envoie bien du lourd et plombe le moral, c'est réussi. C'est une vision particulièrement pessimiste du futur et du fameux passage à l'an 2000. Même si le meurtre est le thème dominant dans la première partie du roman, ça passe au second plan dans la moitié. Ou alors c'est que le futur décris m'a largement plus intéressé que le meurtre en lui même. On suit davantages leur galère pour la survie. Il y a pas mal de flashbacks. J'en suis pas fan, mais c'est plutôt bein foutu pour le coup. Ca rythme l'histoire sans perdre le lecteur.

   Même si j'ai eu du mal au début, ça reste un livre que je recommande à tous ceux qui lisent les dystopiques écris de nos jours; et ce, pour la simple et bonne raison que l'action se déroule en 1999/2000 et qu'on en prend une claque. On pourrait très bien transposer l'histoire d'un siècle (voire moins), ça marcherait tout aussi bien. Et je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'un jour ou l'autre, on vivra tous comme les new-yorkais de H.H. ...
   C'est un classique de la SF, lisez le ! (Oui je m'y met aussi ;p )


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Bonne lecture et à bientôt !

L'avantage d'avoir trainé, c'est que le prochain article ne devrait pas trop tarder, lui.

;)

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