Le Briseur d'âmes - Sebastian Fitzek

Titre V.O.: Der Seelen brecher
Editeur: L'Archipel
Année d'édition V.O.: 2008
Genre: Thriller
266 pages

Quatrième de couverture:
Un psychopathe sévit dans les environs de Berlin. Lorsque la police retrouve ses victimes, ces dernières sont vivantes, mais prostrées dans un état végétatif, psychologiquement anéanties, comme privées de conscience… D’où le surnom que lui a donné la presse : le briseur d’âmes. 
Caspar, un amnésique d’une quarantaine d’années interné dans une clinique psychiatrique de luxe, n’aurait jamais imaginé croiser le chemin de ce psychopathe. Et pourtant, en cette veille de Noël, alors qu’au-dehors une tempête de neige fait rage, lui, le personnel médical et quelques patients se retrouvent enfermés dans la clinique, coupés du monde… avec le briseur d’âmes. Et, cette fois, il tue !

Ma chronique:
Ooooooh! Fitzek ! Je lis très peu de thrillers, en général je préfère les regarder à la TV. Mais là... c'est Fitzek. Et plus j'en lis et plus je me dis que je devrais me pencher plus sérieusement sur le genre.

   Pour commencer, j'aimerais vous donner un conseil: si ce livre vous fait de l'oeil, lisez le! n'hésitez pas! Mais avant, je vous conseille quand même de lire Thérapie. L'auteur y fait quelques références, et croyez moi, ça rajoute tellement d'intensité au livre et au dénouement de connaître ces références que ça serait vraiment dommage de passer à côté. En plus, Thérapie est un roman que je recommande vivement de base déjà.
   Comme d'habitude, l'auteur nous fait tourner en bourrique et joue avec nos nerfs. Mais c'est bon et on en redemande ! "C'est peut-être lui?" ... "Oh non c'est elle!" ... "Oh... quoique?" et on avance comme ça, coincé dans cet hôpital avec un psychopathe que rien ne semble arrêter. On se fait notre petite enquête et on avance avec Caspar, et c'est déjà ce qui m'avait plu dans Thérapie. Fitzek nous donne des indices, mais le plus difficile est de les remarquer et de les prendre comme tel.
   Le suspense est terrible, la pression monte crescendo. Il y a un détail qui l'amplifie très simplement: les chapitres. Ils sont courts et le titre va être en général une heure suivi parfois d'une annotation. "1h12 Deux heures et vingt-six minutes avant la Peur". Ça fait froid dans le dos hein. Les minutes s'écoulent (on doit avoir dix minutes par chapitre en moyenne) et le temps qui nous sépare de la Peur se rétrécie. Tout du long j'ai eu l'impression d'avoir un sablier à côté de moi, pour me rappeler que dans quelques dizaines de minutes je vais avoir un frisson en découvrant ce qu'est la Peur.

   J'ai adoré! C'est le genre de livre sympa à lire seul(e) dans le noir pendant une insomnie (c'est du vécu). Et au risque de me répéter: lisez d'abord Thérapie. Non seulement c'est une bombe, mais en plus ça laisse encore plus sur le cul (excusez l'expression) pour le dénouement dans la mesure où on comprend d'autres trucs. C'est mon 3ème Fitzek, et certainement pas le dernier !

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Et sinon, truc à part: je vous promet que je ne fais pas que lire de mes journées! Je sors, mais aussi je n'ai pas lâché le crochet (oh non! certainement pas!) et je me suis même tapé un bon trip l'autre jour: j'ai ressorti le tricotin de mon enfance. C'est pas mal aussi devant la TV le soir, plutôt que de rentrer les fils de ma couverture... ;)

A bientôt !

Une page cornée

3h13 A l'extérieur de la clinique

"Haffener sortit son portable avec la ferme intention d'appeler son ancien copain de classe pour lui souhaiter un bon cancer des testicules."

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